- Si la mer s’avance lentement sur le continent (on dit qu’il y a transgression), les galets se déposent le long du rivage, mais par suite du déplacement de celui-ci, ils sont bientôt recouverts par du sable, lui-même recouvert par de la vase. Ainsi, en un point donné, la plate-forme rocheuse porte de bas en haut: un banc de galets ou de conglomérat, un niveau de sable ou de grès, une couche d’argile ou de marne (fig.1).
L’existence d’un banc de conglomérat reposant sur une surface rabotée prouve donc qu’une transgression s’est produite à ce niveau, tandis que le passage de sédiments grossiers à des sédiments plus fins indique un approfondissement de la mer, c’est-à-dire un éloignement du rivage.
fig. 1. – Schéma d’une transgression marine.
Sur la surface continentale rabotée et perforée par les Pholades, la mer s’avance progressivement.
Quand la côte est en A, la mer a déposé la couche a; quand la côte est en B, la mer a déposé la couche b; quand la côte est en C, la mer a déposé la couche c.
Horizontalement, on remarquera qu’une même couche présente un « faciès littoral» (grès et conglomérat) près de la côte, et un « faciès profond» (marne) au large.
Verticalement, on remarquera que la superposition des couches en un point donné permet d’évaluer la profondeur approximative de l’ancienne mer, c’est-à-dire l’éloignement des rivages.
- Si, au contraire, la mer se retire (on dit qu’il y a régression), les mêmes phénomènes se produisent en sens inverse, et ce sont les sédiments grossiers qui couronnent la série (fig. 2). Souvent, le retrait de la mer s’accompagne d’un cortège de lagunes qui s’évaporent sur place en abandonnant un dépôt caractéristique d’argiles bariolées, de gypse et de sel.
Un même bassin peut être envahi à plusieurs reprises par la mer. L’ensemble des phénomènes sédimentaires accomplis entre une transgression et la régression suivante constitue un cycle sédimentaire. Lorsque plusieurs cycles se succèdent, ce qui est souvent le cas, chaque transgression est caractérisée par des conditions nouvelles entraînant un renouvellement de la faune. De tels changements seront soulignés lors de l’étude de l’histoire sédimentaire du Bassin de Paris.
fig 2. Schéma d’une régression marine.
Comme sur la fig.1, les couches a-b-c correspondent aux rivages A-B-C.
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j’étudie actuellement les traces du déluge universel causé par la débacle à la fin de la glaciation de Würm pour un exposé. Je suis en relation avec le géologue du Muséum d’Histoire Naturelle de Nantes, Monsieur Regnault- et pioche dans les livres de la bibliothèque scientifique de ce même musée.
J’ai deux ascendants géologues : Théodore et Edmond LORIEUX – Ingénieurs des Mines qui ont oeuvré en Bretagne et Grande Brière. Je leur dois peut-être mon intérêt pour cette science.
Bonjour,
Merci d’avoir pris le temps de nous avoir déposer un commentaire.Je ne peux malheureusement pas vous aider spécifiquement sur la problématique lié à au Würm. Par contre à votre disposition pour d’autres informations et si vous êtes intéressé par nous rencontrer en Ile de France.
Cordialement. jacques Dillon
Bonjour,
Je suis étudiant en BTS Gemeau et je travaille sur l’impact de la transgression et régression marine sur les dépôts de sédiments merci d’avance à la personne qui m’aiguillera
Bien cordialement. Jacquemin Nicolas
Bonjour,
Excusez du retard à répondre. Merci de préciser vos questions que je puisse vous adresser au bon interlocuteur.
Cordialement, Jacques Dillon