L’atelier du club

L’équipe de l’atelier du club géologique IDF vous accueille et vous accompagne dans l’utilisation des machines sécurisées de son atelier parisien situé 8 rue Brillat Savarin 75013.
Scies, polisseuses, trimer/éclateur, percuteur, trinoculaire, microscopes : l’équipe de l’atelier vous guidera pour utiliser les machines et travailler sur vos pièces. Vous pourrez ainsi bénéficier d’un atelier lapidaire pour étudier vos pièces, et les enjoliver et de collections de minéraux et fossiles pour enrichir vos connaissances.

Ce matériel qui sera à votre disposition pour tous vos travaux de préparation de minéraux, de fossiles, de réalisation de moulages en plâtres, d’observation de microfossiles, de micro-montages et de lames minces consiste en :

– Appareillage de coupes

Une scie à lame diamantée de 50 cm de diamètre, refroidie par huile pour couper des pièces de grandes dimensions (minéraux, fossiles et … même entérolithe de cheval..) ou de plus petites dimensions avec une scie de diamètre 20cm et dispositif pour réaliser lames minces

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La collection de J. Géraud, suite…

La collection de minéraux que l’ancien Président Jacques Géraud a légué au club en 2021 (voir article) est en cours d’installation dans les locaux de la Poterne.

Les 2 vitrines d’origine, insuffisamment stables pour être positionnées dans un lieu de passage (club musical) ont été remplacées par 4 vitrines colonnes équipées d’éclairage. Les premières pièces ont été disposées par Renée, Michel, Jean et Jacques. Les prochaines étapes consisteront au remplissage complet des vitrines, au regroupement des pièces par classes de minéraux, à leur étiquetage et à un inventaire précis de la collection.

Oups ! Une bavure du Club en 1983 !

En 1983, lors d’une sortie prélèvement à Villiers Saint Frédéric (78), les coquillards participants ont été surpris par l’arrivée du garde-champêtre et ont dû déguerpir par manque d’autorisation. Ci-joint le compte rendu de cette bavure de débutant, car on en est au tout début du Club. Il faut dire qu’à cette époque de nombreuses fouilles sauvages avaient lieu au bord de la voie ferrée. Mais pour une sortie organisée par un club c’est sans excuses.

Depuis, ce comportement ne s’est plus jamais reproduit et toutes les sorties ont été soumises à autorisation préalable du propriétaire du terrain ou de l’exploitant de la carrière.

 

L’ornementation des mollusques

Sommaire

** L’ornementation des coquilles ** L’ornementation des coquilles fossiles ** Modélisation mathématique en 2D et en 3D et reproduction en 3D ** Bibliographie

L’ornementation des coquilles

Les coquilles de nombreux gastéropodes marins (essentiellement tropicaux) sont ornés de motifs colorés qui présentent un grand attrait esthétique. Sans évoquer les motifs en reliefs : épines, voiles, côtes, bourrelets…

Une telle fulgurance dans la diversité de motifs géométriques sur les coquilles des mollusques et une telle régularité au niveau de chaque espèce, malgré un certain polymorphisme des motifs intra-espèce (voir ci-desous), a depuis longtemps intrigué les scientifiques.

 

 

 

 

 

 

Alan Turing, mathématicien anglais, (1912-1954) est le premier à décrire le processus chimique (système de réaction-diffusion) responsable de la pigmentation du derme (périostriacum) des coquillages.

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La spirale chez les mollusques

Tchatcheria mirabilis (Angas, 1877)

                                         Tchatcheria mirabilis (Angas, 1877)


Sommaire

** La fascination pour les coquilles ** La forme des coquilles ** Les spirales ** La fabrication de la coquille ** La composition des coquilles   ** Bibliographie
"Peut-être, ce que nous appelons la perfection dans l’art (et que tous ne recherchent pas, et que plus d’un dédaigne), n’est-elle que le sentiment de désirer ou de trouver, dans une œuvre humaine, cette certitude dans l’exécution, cette nécessité d’origine intérieure, et cette liaison indissoluble et réciproque de la figure avec la matière que le moindre coquillage me fait voir ?" Paul Valéry l’homme et la coquille (1944)

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Nouvelle livraison de planches photos

Xavier et Delphin ont mis les bouchées doubles pour une nouvelle livraison de planches photos de la collection des fossiles de Grignon : rostres de céphalopodes coléoïdes et marginelles.

  • Rostres de céphalopodes coléoïdes -photos de Xavier et planches de Delphin  

Des céphalopodes coléoïdes (du grec ancien κολεὁς, kholéos, « fourreau, étui », avec le suffixe -oïde, « forme, aspect ») trouvés dans la falunière de Grignon, seules subsistent à l’état fossile les coquilles internes minéralisées (micro-cristaux d’aragonite) et notamment les rostres. Ces coléoïdes tertiaires semblent être les maillons entre les Bélemnites,  disparues lors de l’extinction Crétacé-Tertiaire, et les Coléoïdes actuels (seiches, calmars, pieuvres).

Voir plus : « Microstructures des céphalopodes : le rostre de belosepia » par Yannicke Dauphin (MNHN)in Paläontologische Zeitschrift (1984) – Researchgate

Classification des taxons présentés dans les planches :

Mollusca, Cephalopoda, Sous-classe Coleoida, Ordre Sepiida

  • Marginellidae (Marginelles) – photos et planches de Delphin 

 

La mosaïque florentine

La mosaïque florentine, aussi appelée marqueterie florentine est une technique « comessi di pietre dure » qui consiste à découper les éléments d’un tableau modèle créé par un ornemaniste ou un peintre naturaliste dans des « pierres dures » (marbres, pierres fines…) de différentes couleurs et de les faire s’emboîter, extrêmement imbriquées les unes dans les autres, comme les carreaux d’une mosaïque ou les pièces d’un puzzle et de les assembler ensuite en les fixant en contre parement sur un support de marbre. Ainsi sont fabriqués des cabinets, des coffrets, des plateaux de table en marqueterie de pierres fines de différents décors : motifs naturalistes (bouquets de fleurs, fruits, oiseaux), motifs géométriques, paysages, arabesques, divers attributs, ornements issus du modèle original. Cet assemblage d’incrustations à base de couleurs, de nuances, d’ombres crée un effet chromatique très proche de celui obtenu en peinture. 

En 1588, Ferdinand Ier de Médicis fonde à Florence la «Galleria dei Lavori», réputée en Europe pour ses « pietre dure » (pierres dures …à travailler, essentiellement des pierres fines). Naîtra à Florence à la même époque, « l’Opificio delle pietre dure » spécialement dédié à la décoration des tombeaux des Médicis dans la chapelle des Princes de l’église San Lorenzo.

De nombreux ateliers avec différentes techniques de travail se sont créés, à partir de ce noyau, en Italie mais aussi dans toute l’Europe (Prague, Russie, Manufacture des Gobelins..) et vont fournir leurs productions aux différentes cours européennes.

La marqueterie florentine au MNHN

En particulier, trois tables de marqueterie florentine, fabriquées dans les ateliers de Florence sont entrées dans le mobilier royal français sous Louis XIV, autour des années 1660/1670. Elles sont maintenant en dépôt au MNHN.                                           

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Grignon : procédure de cession actuelle stoppée

Dans un communiqué de presse daté du 15 novembre, le préfet des Yvelines annonce l’abandon de la procédure de cession actuelle du domaine au promoteur Altarea et l’ouverture d’une nouvelle procédure au premier semestre 2022. Communiqué de presse  

Plus d’informations sur le site de Grignon 2000

« L’Etat renonce provisoirement à privatiser le domaine de Grignon » Le monde du 15/11/21 – article de Denis Cosnard    > Ici

« La suspension de la vente de Grignon rebat les cartes sur l’avenir du site » Mediapart du 17/11/21 – article d’Amélie Poinssot   > Ici

Participation à Rentrée 13, forum des associations du 13ème arrondissement.

Ce samedi 11 septembre, lever à l’aube pour Cathy, Daniel et Michel pour le rendez-vous à 8h30 Boulevard Blanqui avec les équipes de la Mairie du XIIIème. Au programme, après le petit déjeuner, installation de notre stand à « Rentrée13 », le forum des associations du XIIIème. Puis arrivée de Monique et Michelle et enfin accueil jusqu’à 17h30 des visiteurs intéressés.

Mais avant d’en arriver là, activité débordante : cela fait près de deux ans que nous n’avions plus fait d’animation de ce type. Alors, où sont les brochures, peut-on les mettre à jour ? On va avoir un panneau ? Quelles affiches y coller ? Et sur la table, que disposer ?

Tout est finalement prêt au prix d’un intense labeur de toute l’équipe :

  • Malgré son nom, l’autocollant mettant à jour les coordonnées ne se colle pas tout seul sur les brochures.
  • La livraison des nouvelles affiches (plastifiées) s’est certes effectuée à vélo (c’est nouveau et écolo) mais pas exactement à l’horaire convenu.
  • Deux affiches A3 ne couvrent pas un panneau électoral, il faut imprimer d’urgence des photos supplémentaires pour les coller sur le panneau et constituer un classeur présentant nos activités.
  • Enfin, il faut rassembler le matériel (présentoir, lampe-tempête, rallonges électriques, fossiles, minéraux, moulages, livres).

Une belle journée amicale avec beaucoup de contacts et la visite sur notre stand dans l’après-midi du Maire du XIIIème et de son équipe que nous remercions pour cette opportunité de nous faire mieux connaitre dans le quartier.

Photos : Catherine Fréry (CF), Michel Nguyen (MN), Michèle Thémelin (MT)

Le tridacne, « bénitier » par excellence

Le genre Tridacna est apparu au cours de l’Yprésien (56-47 MA), premier étage de l’Eocène. Dans ce genre, le Tridacna gigas est le plus gros coquillage au monde.

1- Etymologie de « tridacne »

Du grec ancien trídaknos (« dont on fait trois bouchées » à propos des gros coquillages, puis le latin tridacna (« grande huitre »).

2- Les tridacnes

Voir la documentation les bénitiers par URSULA KORN (plongée d’Illkirch 67)

 

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